Culture Week

Culture Week – De l’humour trash, des insectes et des prints

Culture Week – Semaine du 22 février 2016

 

SPOT – La pêche de l’extrême selon Fisherman’s Friend

Fisherman’s Friend, ça signifie « l’ami du pêcheur ». Et pour cause : ce bonbon qui arrache a été inventé il y a 150 ans pour dégager les bronches des marins du Grand Nord. Histoire de donner un coup de frais à son image, la marque a recruté un « flyboarder » pour jouer les pêcheurs. Le Flyboard, c’est cet engin à sustentation hydropropulsé (ESH) qui permet de s’élever jusqu’à 15 mètres dans les airs avant de replonger dans la flotte. Inventé en 2011 par un Français, il est depuis devenu un sport de compétition. C’est d’ailleurs un spécialiste de la discipline, Lindsay McQueen, qui mouille le maillot dans ce spot qui devraient être diffusé un peu partout en Europe, notamment en France. Une suite est même prévue pour la fin du mois.

 

FUTUR – Des sandwiches aux insectes pour les petits Suédois

Pour inciter les jeunes Suédois à manger du pain, le Brödinstitutet (Institut du pain) leur propose des tartines d’insectes. Pendant tout le mois de février, l’organisme a sillonné les écoles du pays et offert aux élèves bagels aux sauterelles, crackers aux larves et autre toasts aux grillons. Les réactions des enfants, moins dégoûtés qu’on pourrait l’imaginer, ont été immortalisées dans cette vidéo.

L’objectif est d’expliquer aux jeunes générations que le pain est un aliment éco-responsable avec une faible empreinte carbone. Le clou de la campagne, intitulée « Bread the Future » : un film d’anticipation amusant qui imagine le futur de la nourriture.

Si vous vous sentez de cuisiner orthoptères, lépidoptères, coléoptères et consorts, vous trouverez de nombreuses recettes aux insectes sur les pages Facebook et Twitter de l’opération.

 

ANIMATION – Le film trash et crétin de Lieferheld

Avec Lieferheld, les Allemands peuvent commander des plats cuisinés sur Internet. Le problème, c’est que les Allemands préfèrent donner leurs ordres de vive voix. Résultat : seul un tiers des commandes sont effectuées via le web. Pour inverser la tendance, la marque met en garde contre les risques de la commande téléphonique. Un film d’animation à l’humour trash, un brin débile et bien macabre dans la veine des Happy Tree Friends. Mais surtout une campagne qui sent vaguement le réchauffé. Le principe rappelle, en moins réussi, le célèbre spot pour le métro de Melbourne : Dumb Ways To Die et sa mélodie entêtante. Ici aussi la chanson colle un peu au crâne. Et pour cause, c’est l’air d’une fameuse comptine teutonne : « Drei Chinesen mit dem Kontrabass ».

 

PRINT – Les trois campagnes qu’il ne fallait pas louper en février

La plus partagée

Vous l’avez sûrement vue passer dans vos timeline. C’est une pub taillée pour faire jaser : une fille en bikini, des fails Photoshop et une quatrième de couv’ dans le traditionnel numéro spécial maillot de bain de Sports Illustrated, l’un des plus attendus du célèbre hebdomadaire américain.

Nouvelle déclinaison de la campagne Snickers « Vous n’êtes pas vous quand vous avez faim », ce print explique que « Les retoucheurs photo sont désorientés quand ils ont faim ». Si vous n’avez pas trouvé les 11 erreurs de retouche, c’est que vous avez sûrement un petit creux…

Snickers_Sports_Illustrated_2016

Agence : BBDO New York

 

La plus opportuniste

La semaine dernière, nous vous parlions de la nouvelle politique de Playboy consistant à supprimer les filles à poil de ses pages. Ce qui a paradoxalement excité les annonceurs. Nombreux sont ceux à avoir ainsi acheté des pages de pub dans le premier numéro du magazine new look. La double page pour la vodka Stolichanya est l’une des plus futées. A gauche avec le bouchon vissé : « Ça, c’est pour faire travailler l’imagination ». A droite sans le bouchon : « La seule photo topless de ce magazine ».

Stolichnaya_Playboy_March_2016

Agence : The Martin Agency

 

La plus graphique

Cette campagne pour l’agence de voyage Ethos Travel est à la fois simple et ingénieuse. Les colonnes d’un calendrier numérique dévoilent des messages subliminaux incitant aux vacances. Du genre : « Fuck my life » (Ma vie, c’est de la merde), « Help me God » (Aidez-moi, mon Dieu), « Make it stop » (Faites que ça s’arrête), « End this Hell » (Ce calvaire doit cesser) ou encore « Save me now » (Sauvez-moi tout de suite).

Agence : McCann London